Bertrand Louart, Le mythe du Progrès, 2017

C’est pas bientôt fini ?

Je viens de terminer un petit ouvrage – on aurait dit autrefois une brochure – fort intéressant :

Le mythe moderne du progrès,
décortiqué et démonté par le philosophe
Jacques Bouveresse,
à partir des critiques de Karl Kraus, Robert Musil, Georges Orwell,
Ludwig Wittgenstein et Georg Henrik von Wright
,
éd. Agone, coll. Cent Mille Signes, 2017.

Comme son titre l’indique, il s’agit donc d’une critique de l’idée de Progrès, et l’on y trouve des citations de quelques grands et moins grands critiques de cette doctrine laïque et obligatoire des sociétés capitalistes et industrielles.

Le livre s’ouvre même sur un extrait d’une petite brochure que l’écrivain suisse Rodolphe Töpffer (1799-1846) – l’inventeur de la bande dessinée – a consacré à ce sujet, et que j’affectionne particulièrement :

« Le progrès, la foi au progrès, le fanatisme du progrès, c’est le trait qui caractérise notre époque, qui la rend si magnifique et si pauvre, si grande et si misérable, si merveilleuse et si assommante. Progrès et choléra, choléra et progrès, deux fléaux inconnus aux anciens. […]

Le progrès (plus qu’une figure), c’est cette fièvre inquiète, cette soif ardente, ce continuel transport qui travaille la société toute entière, qui ne lui laisse ni trêve, ni repos, ni bonheur. Quel traitement il faut à ce mal, on l’ignore. D’ailleurs, les médecins ne sont pas d’accord : les uns disent que c’est l’état normal, les autres que c’est l’état morbide ; les uns que c’est contagieux, les autres que ce n’est pas contagieux. En attendant, le choléra – le progrès veux-je dire – va son train. »

Rodolphe Töpffer, Du progrès dans ses rapports avec le petit bourgeois, 1835
(éd. Le temps qu’il fait, 2001).

En 1835, la maladie à la mode en Europe était le choléra. Le philosophe allemand Georg Friedrich Hegel (1770-1831), qui pensait que l’histoire s’achevait avec son système philosophique, mais qui n’ayant pas vu venir le Progrès, y avait succombé. Et bientôt deux siècles après, on voit cela reste malheureusement toujours d’actualité… Autres temps, autres maux.

La discussion que mène Bouveresse est curieuse, car il s’inspire d’un philosophe finlandais inconnu, Georg Henrik von Wright auteur de l’ouvrage Le mythe du progrès (1993 ; trad. fr. éd. de l’Arche, 2000), qui relie le Progrès à la croissance :

« Une croissance économique continue est une condition de la résolution des problèmes qu’une production industrielle intensifiée et rationalisée crée elle-même. » (p. 11)

Bouveresse souligne que ce Progrès, la croissance économique et l’innovation technologique continue, est une chose à laquelle tous les responsables politiques (ou les candidats à la présidentielle, pour prendre un exemple au hasard) adhèrent sans exception – même ceux que l’on présente comme « conservateurs » ou « réactionnaires ». L’idée toujours mise en avant est que la croissance économique est nécessaire pour que les pauvres deviennent un peu moins pauvres (p. 12), alors que dans les faits les riches ne cessent de s’enrichir et les inégalités se creuser dans des proportions faramineuses ; ou encore que l’innovation technologique permanente est indispensable pour résoudre les maux engendrés par la croissance et dépasser la finitude des ressources naturelles, alors que dans les faits les nouvelles technologies – y compris celles que l’on présente comme vertes (éoliennes industrielles, panneaux photovoltaïques, etc.) – sont encore plus énergivores et nécessitent encore plus de métaux rares, tout en étant toujours plus difficile à recycler.

Victor Hugo disait que « le pas collectif du genre humain est le progrès. Le progrès marche » (p. 15). Ou plutôt, nous marchons, nous courons, nous roulons, nous volons au pas du Progrès… Et comme le voyait déjà fort bien Töpffer :

« Partout malaise au milieu du perfectionnement. Partout la chose de demain corrompt à l’avance la chose d’aujourd’hui ; le mieux qui n’arrive pas, gâte le bien qui est sous la main. Point d’assiette, point de sécurité, point de calme ; impossible de se poser, de s’arrêter nulle part. Le progrès est là, avec son grand fouet, qui frappe sur le troupeau :

— Marche !

— Quoi ! toujours marcher ! jamais faire halte ?

— Marche !

— Cet ombrage me plaît, cet asile m’attire…

— Il y en a là-bas un préférable ; marche !

— Nous y voici.

— Marche encore !

Vous diriez ce vilain petit vieux cramponné aux épaules de Sindbâd le marin, le poussant de ci, de là, à gauche, à droite. » 1

C’est certainement ce qui fera dire à l’écrivain allemand Walter Benjamin (1892-1940), à propos d’un autre contempteur du Progrès, Charles Baudelaire (1821-1867) 2 :

« Il faut fonder le concept de progrès sur l’idée de catastrophe. Que les choses continuent comme avant, voilà la catastrophe. »

Mais, et c’est bien dommage, Bouveresse ne va pas si loin. Il n’approfondi pas plus avant cette analyse concrète du Progrès en termes d’économie politique, il n’examine pas les transformations sociales que cette dynamique de la croissance économique et de l’innovation technologique ont réalisés en Deux siècles de progrès sans merci 3.

Certes, la matière ne manque pas, et l’on peut aisément s’y perdre. Mais pour mener une réflexion générale là-dessus, il est possible de revenir à l’origine du capitalisme industriel.

C’est là que j’ai songé à l’historien et économiste d’origine hongroise Karl Polanyi (1886-1964) qui dans son grand ouvrage retraçant l’origine du capitalisme, La Grande transformation (1944 ; trad. fr. éd. Gallimard, 1983), intitule un chapitre « Habitation contre amélioration » :

« Au cœur de la révolution industrielle du XVIIIe siècle, on constate une amélioration presque miraculeuse des instruments de production, accompagnée d’une dislocation catastrophique de la vie du peuple. » (Polanyi, p. 59)

*

En fait, Polanyi remonte plus loin encore, à l’Angleterre du XVIe siècle et au mouvement des enclosures, la privatisation des terres communales et l’expropriation des paysans. Pour éviter que le bouleversement social soit trop violent et entraîne éventuellement des révoltes, la royauté instaura, parallèlement aux enclosures, les poor laws, des lois sur les pauvres, des lois d’assistance aux indigents, qui garantissaient une sorte de « droit à l’existence », de « revenu minimum », qui empêchait les paysans expropriés de mourir de faim. Dans un document officiel de 1607, à l’usage des Lords du royaume, l’idée est résumée ainsi :

« L’homme pauvre sera satisfait dans son but : l’Habitation ; et le gentilhomme ne sera pas entravé dans son désir : l’Amélioration. »

Autant essayer de concilier la chèvre et le chou, ou encore le loup et l’agneau ! Car le mouvement des enclosures va se poursuivre inexorablement en Angleterre, expropriant de plus en plus de paysans, créant une masse de « pauvres », de prolétaires prêts à travailler dans les mines et les usines. Et voici ce que cela donne à la fin du XVIIIe siècle :

« La ville industrielle des Midlands et du Nord-Ouest était un désert culturel ; ses taudis ne faisaient que refléter son manque de traditions et l’absence de ce respect de soi. Jeté dans le morne bourbier de la misère, le paysan immigrant, […] se transformait bientôt en un indéfinissable animal de la fange. Ce n’était pas qu’il fût trop peu payé, ou même qu’il travaillât trop longtemps – bien que ce fût souvent le cas, et à l’excès – mais il vivait maintenant dans des conditions matérielles qui étaient la négation de ce qui fait la forme humaine de la vie. Les Noirs des forêts d’Afrique, qui se retrouvaient en cage, et qui étouffaient, pantelants, dans la cale d’un navire négrier, ont pu éprouver ce qu’éprouvaient ces gens-là. » (Polanyi, p. 140)

Ce parallèle avec le colonialisme n’est pas fortuit. Polanyi souligne dès le début de cette histoire :

« C’est à juste titre que l’on a dit des enclosures qu’elles étaient une révolution des riches contre les pauvres. » (Polanyi, p. 61)

Révolution, voire même guerre, qui se poursuit encore aujourd’hui.

« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production et donc les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux. »

Marx & Engels, Le Manifeste Communiste, 1848.

« Une guerre fait rage, mais un seul des deux camps est armé : voici résumée la question de la technologie aujourd’hui. […] Confrontés à un taux de profit en déclin constant, à une escalade des conflits et à une concurrence de plus en plus intense, ceux qui retiennent déjà le monde en otage de leurs intérêts étriqués restructurent à nouveau l’économie mondiale et les modes de production à leur avantage. Armés des nouvelles technologies, ils font inexorablement tomber tout ce qu’il restait aux travailleurs d’autonomie, de savoir-faire, d’organisation collective et de pouvoirs dans leur quête de moyens d’investissement et d’exploitation plus puissants. »

David Noble, Le Progrès sans le peuple, 1995 (trad. fr. éd. Agone, 2016)

Polanyi aurait donc dû intituler son chapitre « Amélioration contre habitation ». Ce que l’on appelait au XVIIe siècle « l’amélioration » est devenu aujourd’hui le Progrès, la dynamique de l’économie capitaliste et industrielle qui colonise tous les aspects de notre existence.

Ce Progrès se réalise toujours depuis au détriment de « l’habitation », c’est-à-dire du fait de vivre dans un pays, une contrée, sur un bout de terre dont on tire les ressources de son existence et sa subsistance, que l’on cultive et aménage à sa convenance, où l’on trouve des habitants, des compagnons et des complices qui en font autant. Ou dans une ville, dans un quartier, où l’on partage la vie et les activités avec ceux vivants alentour. Bref, l’habitation consiste à construire un monde qui soit le nôtre. Et en fait seule l’habitation est source d’une véritable amélioration de notre condition humaine.

Maintenant, partout le Progrès entrave l’habitation, transforme le monde en un monde pour les machines et leurs flux incessants qui emportent tout et ne laissent rien en repos. Il construit des non-lieux, il aménage pour faciliter la circulation, il perfectionne pour encourager l’innovation. Il bouleverse tout pour que rien n’arrête son mouvement. Il n’est pas jusqu’au climat qui maintenant est chamboulé, rendant encore plus incertaine et difficile notre habitation, le rapport avec la nature qui nous entoure. Comment, dans ces conditions où le changement est permanent et où plus rien n’est stable pourrait-il sortir une amélioration durable de notre condition ? Comment construire sur des sables mouvants ?

Bouveresse ne se pose même pas la question de savoir s’il est encore pertinent de défendre l’idée de Progrès encore aujourd’hui. Pour lui, comme pour son collègue philosophe finlandais von Wright, il est évident que oui, il faut la défendre. Dans le chapitre intitulé « Que peut-on faire aujourd’hui pour la cause du progrès ? », il s’en justifie ainsi :

« Von Wright souligne qu’ “abandonner la croyance au progrès comme une nécessité historique n’est pas la même chose que d’abandonner le travail pour le progrès comme une tâche” ; mais cette tâche est aujourd’hui essentiellement critique. La croyance au progrès, quand elle prend le caractère d’un mythe, est justement ce qui nous dispense la plupart du temps d’exiger et de réaliser des progrès réels. […] à strictement parler, il n’y a pas à croire au progrès : il y a seulement à essayer, si possible, de progresser effectivement, là où il est le plus important et le plus urgent de le faire. » (pp. 102-103)

Certes, il reste beaucoup de choses à améliorer dans la condition humaine, et même dans les modes de production et de distribution des biens et services, indépendamment, voire même à l’encontre de la dynamique du Progrès que nous impose le capitalisme industriel.

Mais faut-il pour autant continuer à reconduire cette confusion entre Progrès par l’innovation et amélioration par l’habitation ?

*

Car le problème est qu’il n’y a pas à séparer ni à opposer, comme le fait Bouveresse, la « foi dans le progrès » comme une attitude passive et spectatrice et les « activités pour le progrès » comme attitude active et engagée. Car nous sommes tous, à divers titres et pour de nombreux aspects de notre existence, successivement et simultanément dans ces deux attitudes à la fois. Dans chacun de nos actes quotidiens, nous nous attendons à ce que le système fonctionne et par chacune de nos activités nous participons au fonctionnement du système.

C’est bien pour cela que ce système est si puissant : parce que sa dynamique est fondée sur notre participation, qu’elle soit volontaire ou non ; il récupère ainsi notre activité autonome pour la faire participer à la destruction toujours plus avancée des conditions mêmes de notre autonomie. Le Progrès est le nom donné à cette dynamique abstraite d’extension indéfinie du marché, à la colonisation de notre existence par les marchandises, c’est-à-dire l’économie et la technologie. Abstraite parce qu’elle hors de notre portée, elle nous dépasse, et pourtant bien concrète par ses conséquences sur nos vies, par ce qu’elle nous oblige à faire, le travail et la consommation de ses produits.

Même si Bouveresse ne croit pas que l’État puisse faire un « bon usage » du Progrès, au profit de la société (p. 95), il ne semble pas saisir la signification profonde de cette dynamique. Il s’agit en effet, pour toutes les institutions existant actuellement, d’une accumulation de puissance et de contrôle – de domination – au détriment de toutes les activités autonomes des individus et des communautés – des conditions de la liberté. Comme disait le révolutionnaire Guy Debord (1931-1994) 4, d’une « abondance de la dépossession ».

Aussi, l’argument de Bouveresse pour défendre, malgré tout, le Progrès est plutôt curieuse :

« Renoncer purement et simplement à l’idée de progrès serait en tout cas renoncer à l’idée que le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul possible. » (p. 96)

Or, historiquement, c’est exactement le contraire qui s’est produit : l’idée de Progrès a toujours été étroitement associée à l’idée d’une histoire linéaire qui menait l’humanité des sauvages mal lavés vers les excellents et raffinés civilisés que nous sommes (justifiant ainsi le colonialisme, le racisme et les formes d’exploitations qui y sont liées au prétexte d’apporter la civilisation à tous ces primitifs). Cette idée de Progrès, qui domine l’occident depuis trop longtemps, à toujours servit – au nom du « réalisme » – à éliminer de l’horizon les autres voies, les autres mondes possibles que les habitants d’un lieu ou d’un pays avaient réalisés ou que les insatisfaits, les déracinés, les révoltés et les révolutionnaires avaient pu imaginer.

Souvenons nous des « lois d’airain » de l’histoire qu’invoquaient, par exemple, les représentants officiels du progressisme au cours du XXe siècle, les staliniens : eux croyaient connaître le « sens de l’histoire » et donc se croyaient autorisés à reléguer aux « poubelles de l’histoire » les utopistes et les rêveurs qui ne voulaient pas « marcher au pas » du socialisme réellement existant…

« Qui veut y voir clair dans l’histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide. Cette Idée grotesque qui a fleuri sur le terrain pourri de la fatuité moderne. »

Charles Baudelaire, 1855.

On ne saurait mieux dire ! Le progressisme, voilà l’ennemi !

Si nous voulons que d’autres mondes soient possibles que celui qui nous écrase aujourd’hui de ses Progrès, si nous voulons poursuivre l’amélioration de la condition humaine sur cette Terre, il faut en finir une bonne fois avec le mythe du Progrès. Le Progrès détruit les conditions de la vie, sociale et naturelle, en empêchant partout que subsiste et se développe l’habitation. Il faut donc renverser cette idole : les véritables améliorations ne peuvent aujourd’hui venir que du renouveau de l’habitation contre le déracinement qu’engendre partout le Progrès.

J’entend déjà d’ici quelques sarcasmes : « En voilà un qui veut créer un mouvement pour l’immobilisme ! »

Pourtant, si tant de gens vont prendre des vacances dans des pays exotiques, ou visitent les centres anciens des grandes villes, c’est bien parce que là subsiste encore quelques traces d’authentique habitation. Alors que partout alentour se multiplient les non-lieux : les mêmes supermarchés, les pavillons de banlieue identiques, les tours de bureau semblables, les zones industrielles, les élevages intensifs et les champs remplis de clones, etc. Le touriste fuit ces lieux de sa morne existence pour aller se faire prendre en photo dans les lieux habités qui subsistent. Ce faisant il participe à en chasser les habitants et à transformer leur antiques demeures en décor.

Voyez ce qu’est devenue Venise, par exemple.

Une rue de Venise

L’habitation n’est pas l’immobilisme, c’est la condition pour peupler le monde et donner au voyage un véritable contenu de rencontre et de dépaysement.

C’est ce qu’avait illustré le socialiste utopique William Morris (1834-1896), dans son roman Nouvelles de nulle part (1890) – première utopie anti-progressiste où l’industrie et les machines sont reléguées à la portion congrue au profit des Art & Crafts, de l’art et de l’artisanat – dont le sous-titre est une ère de repos

Le progressiste ne manquera pas de se rassurer : « Heureusement, aujourd’hui personne ne défend une telle perspective ! ». Eh bien si, c’est l’ambition de tous ceux qui s’opposent aux Grands Projets Nuisibles (GPN) 5, des OGM aux gaz de schiste en passant par les éoliennes industrielles, etc. qui visent à déménager le territoire pour tout transformer en ressources exploitables à volonté par l’industrie et les machines. C’est surtout le programme des ZaD, commencées pour empêcher ces GPN, où l’occupation des terres s’est muée en habitation du territoire, en construction ici et maintenant d’un monde fondé sur d’autres rapports sociaux, sur un autre rapport à la nature.

Alors, certes, le Progrès est loin d’être mort. Mais Archimède déclarait il y a bien longtemps : « Donnez-moi un point d’appui et je renverserais le monde ! » Petit à petit, le point d’appui se construit, ici et là…

Bertrand Louart, avril 2017.

Article paru en trois épisodes dans la feuille hebdomadaire de Radio Zinzine, L’Ire des Chênaies, en avril 2017.


Notes:

1 Tout parallèle entre cette citation et le parti politique « En Marche ! » est purement fortuit…

2 « Il est encore une erreur fort à la mode, de laquelle je veux me garder comme de l’enfer – je veux parler de l’idée du progrès. […] Qui veut y voir clair dans l’histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide. » Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques, Exposition universelle, 1855.

3 Titre d’un documentaire de Jean Druon (2010) qui retrace de manière détaillée cette épopée.

4 Auteur de La Société du spectacle (1967) : « Tout ce qui était directement vécu [du fait de l’habitation] s’est éloigné dans une représentation [a été transformé en marchandise] ».

5 A tord appelés Grands Projets Inutiles : ils ne sont pas inutiles pour leur promoteurs qui prospèrent sur la destruction de l’habitabilité des territoires.

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