Archive
Barrages populaires, 2018
Le 21 décembre 2017, une nouvelle étape du « projet de territoire » pour la vallée du Tescou a été franchie. Les acteurs invités à participer à ce « processus de concertation » ont signé une « charte préalable », sorte de déclaration de principe censée permettre la « co-construction » du futur « projet de territoire ».
Sans surprise, il s’agit d’un pur exemple de langue de bois bureaucratique, avec tout le jargon à la mode (développement durable, gouvernance, solutions innovantes, etc.). Néanmoins, un cap clair est donné : tandis que la question des « besoins en eau non satisfaits » est martelée, il s’agit de « développer le tourisme, l’attractivité de la vallée et une économie autour des énergies renouvelables et des nouvelles technologies ». Bref, alors que chaque jour nous prouve mieux que le développement économique met en danger la vie sur terre, il semble hors de question de laisser cette petite vallée indemne.
Radio: La fête du vent à l’Amassada, 2017
L’éolien industriel, faussement écolo mais vraiment répressif
L’éolien industriel s’appuie sur un mensonge majeur, affirme l’auteur de cette tribune : il serait une énergie parfaitement « verte », « propre », « renouvelable ». Les mécanismes de ce discours écoblanchissant ont été analysés par les militants de l’Amassada, lieu emblématique de l’opposition à l’éolien industriel. Ils sont exposés à une vive répression. Lire la suite…
Sivens, Après les pyromanes, les pompiers ?, 2017
Les dessous du « projet de territoire » de Sivens
Inutile de revenir sur le projet de barrage initial et sur la manière dont les autorités tarnaises ont cherché, au mépris de tout, à passer en force pour l’imposer, jusqu’à assassiner un homme. Après la mort de Rémi Fraisse lors du grand rassemblement du 25 octobre 2014, l’État se sent obligé de prendre les choses en main et de secourir les autorités locales, trop heureuses de se débarrasser d’une patate devenue si chaude. Il en résulte un changement de tactique: alors que le Conseil Général et la Préfecture avaient jusque-là refusé le dialogue avec les opposants et tout misé sur la force brute, Ségolène Royal abat la carte de la concertation.
C’est ainsi qu’est annoncé un « projet de territoire » dans lequel les composantes citoyennes du mouvement d’opposition (Collectif Testet, Confédération Paysannne, FNE) se sont immédiatement engouffrées, en se réjouissant à l’idée d’être enfin entendues par ceux qui, auparavant, n’avaient cessé de faire la sourde oreille et de les mépriser. Lire la suite…
Sivens, Contester ou cogérer ?, 2017
Sur la lutte contre le barrage du Testet à Sivens,
et les leçons que l’on peut en tirer
pour l’avenir des luttes territoriales
Aujourd’hui, l’État est l’incarnation officielle du pouvoir politique, il garantit l’ordre public et constitue le « monopole de la violence » considérée comme « légitime ». Face à lui, l’attitude des militants engagés dans les luttes territoriales (et non « écologistes », comme le disent les journalistes pour en réduire radicalement le contenu et la portée) liées aux projets d’aménagements du territoire et aux « zad » (zones à défendre) qu’ils suscitent, tend à prendre deux formes : la contestation et la cogestion.
Contester signifie mettre en doute, dénier à une institution et à ses agents le droit de gestion dont ils prétendent disposer au point, éventuellement, de les traiter en ennemis. Quand on conteste un projet d’aménagement du territoire, on se méfie de l’État, acteur du conflit qu’il s’agit de destituer symboliquement et matériellement, au lieu de lui reconnaître la légitimité dont il se pare. Il s’agit de faire sans lui et, éventuellement, contre lui. Car le dialogue ne suffit pas, il faut d’abord établir un rapport de forces. Logiquement, l’attitude contestatrice tend à élargir l’objet précis de la lutte à l’ensemble de l’ordre établi : ce n’est pas seulement contre un aéroport que l’on se bat, mais contre « l’aéroport et son monde », c’est-à-dire contre l’ensemble des institutions et des logiques qui génèrent ce genre de projet, contre le « système » et l’État qui le protège. En ce sens, la contestation tend à être radicale : elle prend les problèmes à la racine et n’hésite pas à entrer « en résistance ». Au sens fort, la contestation est tendanciellement antiétatique et subversive, voire insurrectionaliste. Lire la suite…
Mots-clés
Catégories
- Article en Archive (42)
- Biologia novae (93)
- Critique du darwinisme (48)
- Critique sociale (224)
- Curiosa (53)
- Histoire (150)
- écologie (4)
- Bombe Atomique (18)
- Industrialisation (79)
- Industrie Nucléaire (18)
- Low-Tech Magazine (3)
- Racine de Moins Un (36)
- Recension d'ouvrages (96)
- Science (184)
- Techniques & Métiers (247)
- Critique de la technologie (145)
- Critique des nuisances (38)
- Opposition au nucléaire (33)
- Réappropriation (52)
- Testi Italiani (1)
- Textes in Deutsch (7)
- Textos en Español (25)
- Texts in English (45)
- Texts in other languages (2)
- Uncategorized (1)
Archives
Biologia Novae
Blogroll
- Bibliothèque associative de Malakoff
- Bibliothèque Révolutionnaire
- Blog Allodoxia
- Blog de Fukushima
- Blog Pensée radicale en construction
- Blog Planète sans visa
- Blog Sciences Critiques
- Forum Civique Européen
- La voie du jaguar
- Le Comptoir
- Le Japon à l'envers
- Le populaire dans tous ses états
- Site LibCom
- Site Science et Société
Contre le monde-machine
- Association contre le nucléaire et son monde
- Blog Contre le puçage
- Blog Contrebande.org
- Blog Hors-Sol
- Blog La grande mue
- Blog Tant qu'il y aura des bouilles
- Collectif Les 451
- Editions Le Monde à l'Envers
- Film Mouton 2.0
- Les amis de Bartleby
- Les Chimpanzés du futur
- Mon blog sur l'écologie politique
- Nos Futurs
- Nucléaire, la fabrique de l'oubli
- Site de Radio Zinzine
- Site Pièces et Main d'Œuvre